Les numéros d’une entreprise agricole

article numérosA quoi servent-ils ? où les trouve-t’on ?
L’Afocg est fréquemment interrogée au sujet des multiples numéros administratifs liés à l’activité agricole. Nous vous proposons ci-dessous un tour d’horizon de ces différents numéros afin de vous aider à y voir clair. Pour rappel, certains de ces numéros sont indiqués en annexe de votre dossier de gestion. Sur le lien suivant, nous vous proposons un document synthétique vous permettant d’indiquer l’ensemble des numéros de votre exploitation (voir le document).

Lire l’article >>

TVA en agriculture; les principes de base

calculator-404000_640En terme de TVA, le secteur agricole n’applique pas le régime de droit commun et possède donc ses propres règles avec :

Le régime simplifié agricole (RSA) :
• Tout exploitant ou société agricole soumis à ce régime est assujetti à la TVA.
• Application de la TVA sur les ventes.
• Récupération de la TVA réellement payée sur les achats.
• Déclaration de TVA à réaliser.

Le remboursement forfaitaire :
• Concerne les exploitants ou sociétés agricoles non
assujettis à TVA selon le régime simplifié agricole.
• Les ventes ne sont pas soumises à TVA.
• Non récupération de la TVA réellement payée sur les achats.
• Sur demande, un pourcentage des recettes encaissées
est remboursé par année civile.

Lire l’article >>

Une agriculture vivante

On ne travaille plus aujourd’hui en agriculture comme on le faisait hier !

La baisse du nombre d’exploitants agricoles (un quart en moins entre 2000 et 2016), le vieillissement de la population agricole (âge moyen de 52 ans contre 40,5 ans dans les autres secteurs), l’érosion de la main d’œuvre familiale, la réduction de l’entraide entre voisins, le renouvellement difficile des générations, le développement du travail du conjoint à l’extérieur, … ont fait évoluer le travail en agriculture.

L’agriculture se transforme, se réinvente, évolue au quotidien, s’adapte aux évolutions environnementales et aux attentes sociétales. Elle accomplit des tâches qui s’assemblent en un système complexe d’activités au service de la production agricole. Face à la charge de travail, l’agriculture a désormais davantage recours à des prestataires extérieurs (ETA, CUMA, …) et à une main d’œuvre salariée (en direct, par un groupement d’employeurs, par un service de remplacement). Toutes ces évolutions modifient les modes d’organisation du travail. Cette mutation témoigne également de la capacité d’innovation du secteur agricole. Notre agriculture est vivante.
Notre métier d’agriculteur requiert des savoirs multiples tant sur des aspects techniques que commerciaux, financiers, administratifs, sans oublier des qualités humaines et managériales. Cette complémentarité de compétences est, certes, complexe mais particulièrement enrichissante. Pour être en phase avec les évolutions de notre métier, il est nécessaire de rester ouvert sur le monde qui nous entoure, à l’écoute des consommateurs-citoyens, d’être curieux des innovations, de se former, d’échanger auprès de groupes, de se tenir informé…

Ce bulletin d’informations du mois de juillet consacre des articles sur les actualités sociales. Aujourd’hui, même si c’est compliqué, l’agriculture recrute. N’oublions pas qu’être employeur de main d’œuvre ça ne s’improvise pas. Employer un salarié, c’est mobiliser dans l’action de multiples compétences : recruter, organiser, communiquer, déléguer, responsabiliser, faire confiance, contrôler, fidéliser…

C’est également appliquer la réglementation et les lois liées au travail. Employer un salarié, c’est surtout une aventure humaine au service d’une agriculture vivante.

Le Bureau.