Une facture électronique, ce n’est pas juste un PDF envoyé par mail. C’est une facture normée, …. Lire la suite.
Auteur : admin-afocg
Fermage 2025 et exo taxes foncières
L’indice des fermages 2025 est de 123.06 selon l’arrêté du 23 juillet 2025. Il progresse de 0.42% par rapport à 2024. Lire la suite
Programme des formations AFOCG
Retrouvez les différentes formations organisées par l’AFOCG dans cet article. Consultez également le catalogue de formation mis en place avec nos partenaires.
Les actualités sociales d’octobre 2025
Le prélèvement à la source individualisé est devenu la règle au 1er septembre 2025. Contrats en alternances : de nouvelles aides pour les tuteurs, sous conditions.
Moderniser l’agriculture sans trahir ses racines …
… un défi collectif pour un avenir durable
L’agriculture française se trouve à un moment charnière de son histoire. Elle est confrontée simultanément à des défis économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux d’une ampleur inédite. Face à cette complexité, la tentation est parfois grande d’opposer les enjeux, de choisir entre performance économique ou transition écologique, entre modernisation ou sauvegarde des modèles traditionnels. À l’Afocg, nous faisons un autre pari : celui d’une modernisation choisie, équilibrée, cohérente avec les valeurs d’une agriculture durable, viable et vivable.
Le monde agricole est sous pression. Les marchés se tendent, les revenus restent instables, les coûts explosent, et les marges de manoeuvre économiques se réduisent. Dans le même temps, les exigences sociétales se multiplient : qualité de l’alimentation, traçabilité, bien-être animal, protection de l’environnement, lutte contre le changement climatique. Tout cela dans un contexte de renouvellement difficile des générations, avec une pyramide des âges inquiétante et une attractivité fragilisée.
Face à ce constat, la modernisation de l’agriculture n’est pas un luxe, ni un simple mot d’ordre politique.
C’est une nécessité vitale. Mais attention : moderniser ne signifie pas s’aligner aveuglément sur des logiques purement techniques ou industrielles. Il ne s’agit pas non plus de nier les réalités de terrain au nom de modèles idéalisés. Il s’agit de faire évoluer les systèmes agricoles pour qu’ils répondent mieux aux enjeux d’aujourd’hui… et surtout de demain.
Moderniser, oui. Mais pour quoi faire, et pour qui ? C’est là que réside la vraie question. Pour nous, cette modernisation doit poursuivre trois objectifs indissociables :
- La viabilité économique, pour garantir l’autonomie, la résilience, la capacité à investir et à transmettre.
- La durabilité environnementale, pour protéger les ressources (eau, sol, biodiversité, climat) dont dépend toute forme de production agricole.
- La vivabilité sociale et humaine, car il n’y aura pas d’agriculture sans agriculteurs et agricultrices, ni sans qualité de vie au travail.
Autrement dit, la modernisation ne doit pas se résumer à une course à la technologie ou à la taille des exploitations. Elle doit se traduire par des outils adaptés, des choix stratégiques éclairés, un ancrage territorial renforcé, et une réinvention du lien entre producteurs, consommateurs et citoyens.
Dans cette transition, les agriculteurs et agricultrices ne doivent pas être laissés seuls face à la complexité.
À l’Afocg, nous savons que la gestion, la formation, l’analyse partagée, l’échange avec son technicien ou conseiller de gestion sont des leviers essentiels permettant à chacun de faire ses propres choix, en cohérence avec son projet, son territoire et ses valeurs. La modernisation ne sera réussie que si elle est appropriée, et non imposée, si elle part des besoins réels des agriculteurs, et non de modèles préformatés.
Cela suppose aussi de repenser les politiques publiques, les dispositifs d’accompagnement, la formation initiale et continue, pour valoriser les initiatives locales, les démarches agroécologiques, les projets économiquement autonomes et socialement installés.
L’agriculture française a besoin de se réinventer sans se renier. Elle a besoin de moderniser ses pratiques, ses outils, ses modèles économiques, sans perdre ce qui fait sa richesse : la diversité de ses fermes, la qualité de ses savoir-faire, le lien avec son territoire, l’engagement de ses femmes et de ses hommes.
Le chemin est exigeant, mais il est aussi porteur d’espoir, à condition de ne pas chercher des réponses toutes faites, mais d’accepter de construire, ensemble, une agriculture qui tienne debout, dans tous les sens du terme.
Le Bureau
Actualité sociale de juiillet 2025
Grille de salaire agricole, obligations des employeurs face à la canicule, formulaires arrêts maladie, formation des salariés allophones, … Retrouvez l’actualité sociale au juillet 2025.
La facture électronique : une opportunité
L’arrivée progressive de la facturation électronique obligatoire, qui concernera l’ensemble des entreprises d’ici 2026, suscite de nombreuses interrogations dans le monde agricole. Lire la suite
Se former pour piloter ses projets
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Fin de l’autocertification des logiciels de caisse
Jusqu’alors, les entreprises assujetties à la TVA non soumises à l’obligation de facturation et qui enregistrent leurs opérations au moyen d’un logiciel ou d’un système de caisse doivent présenter en cas de contrôle, soit un certificat délivré par un organisme accrédité, soit une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel démontrant que le logiciel respecte les conditions requises en matière d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données requises.
Depuis le 16 février 2025, les éditeurs des logiciels de caisse ne peuvent plus prouver leur conformité par la production d’une attestation individuelle. Les éditeurs doivent donc obligatoirement obtenir un certificat attestant que leur logiciel respecte les conditions requises. Ce certificat est délivré par un organisme tiers accrédité. Cette mesure permet ainsi de sécuriser les données et de faciliter l’accès de l’administration fiscale à celles-ci.
Les exploitants ou entrepreneurs concernés et utilisateurs de tels logiciels doivent dorénavant s’assurer et obtenir de leur éditeur de logiciel cette attestation de certification par un organisme accrédité de leur logiciel de facturation.
Le défaut de production d’un certificat délivré par un organisme accrédité est passible d’une amende de 7 500 € par système concerné
Taxes foncière non bâties : exo permanente.
Pour rappel, la taxe foncière est établie au nom du propriétaire des parcelles non bâties au 1er janvier de l’année d’imposition. L’article L415-3 du code rural prévoit que le propriétaire peut mettre à la charge du fermier une fraction du montant de la taxe foncière. La clé de répartition est libre, mais à défaut d’accord amiable, la fraction à charge du fermier est de 1/5ème pour la taxe perçue au profit des communes et inter-communes.
En parallèle, les propriétés non bâties classées agricoles et définies à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908 bénéficient d’une exonération pérenne à hauteur de 20 %. Cette exonération dont a bénéficié le propriétaire doit être rétrocédée obligatoirement et intégralement au preneur.
A compter de 2025, ce taux d’exonération de taxe foncière sur les PNB est relevé à 30 %.
En l’absence d’accord des parties sur la répartition de la taxe foncière, la fraction mise à la charge du fermier reste à 20 %.