L’intelligence artificielle trace sa route.

Petit à petit, l’intelligence artificielle s’invite dans notre quotidien, tant personnel (maison connectée, assistant personnel, etc) que dans notre vie professionnelle notamment avec l’avènement de la facture électronique dès 2024. Même si l’on admet à demi-mot qu’elle nous facilite la vie, peu de personne s’inquiète des métiers qu’elle pourrait mettre en péril. L’automatisation de multiples tâches sonne-t-elle la fin du métier de comptable traditionnel ? Ou au contraire, faut-il y voir une façon de réinventer le métier, de redorer le blason du métier pour donner envie aux jeunes générations ?

Ainsi, le comptable de demain devra cohabiter avec l’intelligence artificielle afin que celle-ci lui réalise les tâches récurrentes et sans réelle valeur ajoutée (saisie des factures, enregistrement des opérations bancaires, etc) pour que ce dernier puisse se concentrer sur les missions pour lesquelles il sera davantage attendu demain (conseils, analyse financière, diagnostics de l’entreprise, etc). Le temps libéré devrait ainsi lui permettre d’être plus réactif face à la demande de l’adhérent. C’est ainsi 30 à 35 % de gain de temps estimé sur la production comptable réaffecté au conseil, à la relation client, à se former et s’adapter aux nouvelles normes, obligations, usages.

Comme nous l’avons écrit dans notre bulletin d’avril 2023, le métier d’agriculteur est probablement moins pénible, mais la charge mentale s’est accrue au fil des années et demande de plus en plus de connaissances dans des secteurs très variés, il faut être très polyvalent. Le comptable de demain devra répondre à tous ces enjeux et demandes de ses adhérents pour lesquels il devra optimiser ses compétences et donc se former en se libérant du temps fastidieux de la production comptable.

L’Afocg se prépare à tous ces enjeux et plus particulièrement au passage à la facture électronique.
Le travail est déjà engagé pour notre pôle « saisie » qui utilise désormais Amicompta, un logiciel d’intelligence artificielle permettant de reconnaitre les factures scannées pour les transférer dans Isacompta ensuite. La facture électronique a également été le thème de notre assemblée générale de mars dernier et le travail va se poursuivre avec notre partenaire Agiris pour être prêt à l’échéance du 1er juillet 2024.