Solidaire avec les paysans

Devant la détresse réelle de beaucoup d’agriculteurs, il faudrait être bien insensible pour ne pas être touché par certaines situations vécues, parfois dramatiques !

Car, il faut le dire, dans la chaîne qui aboutit à la fixation des prix alimentaires, la principale variable d’ajustement est le prix payé aux agriculteurs. C’est à eux de s’aligner à la baisse. Ce qui aboutit à des revenus parfois indécents.

Bien que les situations soient extrêmement contrastées entre paysans, la souffrance est bien là. Au point que même le suicide rôde dans les campagnes… et pas d’éclaircies à l’horizon...

Quelles réelles solidarités trouve-t-on chez les « consommateurs » ne pensant bien souvent qu’au prix, voulant payer le moins cher possible ?

La plupart des agriculteurs ne demandent pas la lune… seulement une rémunération de leur travail au juste prix. En tant que consommateurs, nous devons faire des efforts. Payer un peu plus cher notre nourriture ! Alors que la part des dépenses d’alimentation dans le budget des ménages français s’élevait à 35 % en 1960, elle est aujourd’hui tombée à 15 %. Cette guerre des prix a provoqué « l’industrialisation » de l’agriculture mais ajouté de la fragilité (trésorerie, rentabilité,...), semant parfois la désolation dans nos campagnes.

Une grande partie de cette baisse du coût de l’alimentation est certainement justifiée par les gains de productivité. Une autre est le fruit d’une concurrence exacerbée entre pays producteurs, dans un contexte de bas coût de l’énergie.

Chacun doit aussi se poser des questions ! Les agriculteurs en premier, trop dispersés par un individualisme grandissant… La profession doit également assumer sa part de responsabilité… Le gouvernement ne pourra se satisfaire de saupoudrer quelques subventions supplémentaires en fonction du nombre de manifestants (de tracteurs…) dans les rues… Quant à l’Union Européenne, a-t-elle une stratégie pour l’agriculture européenne ? D’autant que d’autres urgences mettent à mal son existence même…

L’agriculture n’est pas un service marchand comme un autre, les paysans produisent bien davantage que des aliments : des paysages, de la biodiversité, etc… sans parler des millions d’emplois directs et indirects indispensables pour la vie des territoires ruraux…

Notre structure, l’Afocg, met en place des solidarités envers les agriculteurs en difficulté (crédit d’heures, appui gracieux aux demandes d’aides, …). Cela fait partie de nos valeurs et de notre histoire…. mais à titre individuel, nous, agriculteurs ou salariés, sommes-nous toujours « solidaires » dans nos actes d’achat quotidiens ? Et, sommes-nous vraiment présents et à l’écoute des difficultés de nos voisins… ?

Le Bureau.

Aides à l’installation : dispositifs et engagements

jeune-champsDepuis janvier 2015, l’installation aidée a été modifiée. La mise en œuvre de cette politique est confié à l’échelon régional, au sein d’un cadre réglementaire national (cf. Bulletin N° 124 de février 2015 : Les nouveautés du parcours). En demandant les aides à l’installation, le jeune prend des engagements à respecter sur un temps donné : 4 ans dans la nouvelle réglementation et 5 ans pour les jeunes installés entre 2009 et décembre 2014.

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Contribution à l’audiovisuel public, dispositions pour les loueurs en meublé

tv-1015427_640Les loueurs en meublé, qui donnent en location des locaux autres que leurs résidences personnelles et dont le locataire n’est pas imposable à la taxe d’habitation, sont redevables de la contribution à l’audiovisuel public. Tel est le cas notamment, des propriétaires d’un gîte rural équipé d’un téléviseur.

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PAC et SNA : évolutions campagnes 2015 et 2016

Le Ministère de l’’Agriculture ayant sous-estimé les moyens et les outils à mettre en œuvre pour la réforme de la PAC 2015-2020, nous sommes tous confrontés à devoir gérer simultanément deux campagnes PAC successives.

La réforme de la PAC 2015 a nécessité la refonte des outils administratifs d’instruction pour les services de la DDT(M) ce qui a induit les retards d’instruction de la campagne 2015.

Dans ce contexte, nous tenions à vous tenir informés des dernières données et évolutions disponibles pour ces deux campagnes.

Par ailleurs, vous êtes invités à vérifier les SNA. L’AFOCG publie un petit résumé pour apporter des réponses simples et pragmatiques.

Actualités fiscales et sociales : nouveautés 2016

Comme chaque début d’année, l’Afocg vous présente l’essentiel des évolutions fiscales et sociales issues des lois de  finances de fin d’année 2015 :

  • Les barèmes de l’impôt dur le revenu
  • Les Gites ruraux et Meublés de tourisme
  • La TVA à 20% sur certains produits agricoles
  • Le sur amortissement de 40% accessibles aux associés de CUMA
  • L’amortissement accéléré sur les investissements dans les bâtiments d’élevage.
  • Le crédit d’impôt BIO dans les GAEC
  • Le crédit d’impôt remplacement dans les GAEC
  • Les évolutions réglementaires des déductions pour aléas (DPA)
  • La primes d’activité.

Le régime MICRO BA fait également son apparition au 1er janvier 2016.

Nouveautés fiscales…

post-it1actufiscaleComme chaque année, l’Afocg vous présente l’essentiel des évolutions fiscales et sociales issues des lois de finances de fin d’année 2015.
– barème 2015 Impôt sur le Revenu
– suramortissement de 40 %
– TVA
– gîte rural
– amortissement accéléré des investissements dans les bâtiments d’élevage
– crédits d’impôts en agriculture
– Déductions Pour Aléas (DPA)

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Le régime Micro-BA remplace le bénéfice agricole forfaitaire

nouveau_regime_microbaAprès plus de 65 années d’application, le régime du bénéfice agricole forfaitaire laisse la place à un régime de microbénéfice agricole dit « micro-BA » à compter de l’imposition des revenus de 2016. Cette réforme de la fiscalité agricole nécessite des instructions administratives pour apporter des compléments d’informations précises et en comprendre le fonctionnement. Dans cette attente, nous vous informons sur les grandes lignes de ce nouveau dispositif.

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Actualité Sociale; ce qui change au 01.01.2016

post-it1_actuDes Evolutions habituelles à cette période de l’année :

  • SMIC : 9.67 € par heure, soit 1 466.65 € brut par mois (pour 151,67 heures)
  • Minimum garanti : 3,52 Ä par heure
  • Plafond mensuel de Sécurité Sociale (PMSS) : 3 218 €
  • Indemnité repas hors des locaux de l’entreprise (indemnité panier) : 8,90 €
  • Gratification minimale des stagiaires (et limite d’exonération) : 3,60 € par heure de stage effectuée

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